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Dépistage du cancer du sein : quelle participation des femmes en 2021 ?

Le cancer du sein : l’importance de le détecter à un stade précoce pour en diminuer la mortalité

Le cancer du sein représente un tiers de l’ensemble des nouveaux cancers chez la femme. C’est le cancer le plus fréquent chez la femme en France et la première cause de décès par cancer avec 12 146 décès en 2018. Il fait l’objet d’un programme national de dépistage organisé afin d’être détecté à un stade précoce et d’en réduire la mortalité.

Parmi les facteurs de risque connus du cancer du sein, des facteurs modifiables ayant trait au mode de vie ont été identifiés, notamment la consommation d’alcool, le tabagisme, surpoids/obésité et le manque d’activité physique. En effet, en France métropolitaine, on estime qu’environ 15,1 % des cancers du sein chez les femmes de plus de 30 ans en 2015 étaient attribuables à la consommation d’alcool et 4,4 % au tabagisme [Circ 2018]. Selon cette même étude, 10,6 % des cancers du sein post-ménopausiques (femmes de plus de 50 ans) étaient attribuables au surpoids et à l’obésité.

Dépistage du cancer du cancer du sein : une participation en légère hausse sur l’année 2021, qui rattrape la chute constatée en 2020 mais qui reste inférieure à celle des périodes précédentes

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millions de femmes ont effectué une mammographie de dépistage organisé en 2021

Au cours de l’année 2021, 2,7 millions de femmes ont effectué une mammographie de dépistage organisé, ce qui correspond à un taux national de participation de 50,6% (versus 42,6% en 2020). Si la participation en 2021 a en partie rattrapé le déficit de l’année 2020 dû à la pandémie de COVID-19 et aux confinements, la participation de la période 2020-2021 (46,6%) reste inférieure à celle de la période 2018-2019 (49,1%) pour toutes les tranches d’âge, toutes les régions métropolitaines et presque tous les départements. En effet, les femmes étant invitées à réaliser un dépistage tous les 2 ans, il faut regarder les données sur des périodes de deux années glissantes.

Le COVID-19 a probablement continué de perturber le dépistage du cancer du sein en 2021, mais la baisse générale du dépistage observée depuis 2012 pour toutes les tranches d’âges et toutes les régions est peut-être en train de perdurer. Parmi les autres explications possibles, l’impact de la controverse sur les bénéfices et les risques du dépistage du cancer du sein, la baisse de l’offre en sénologie impliquant des difficultés à effectuer des mammographies, ainsi que l’augmentation des délais entre deux dépistages.

A noter que le dépistage organisé ne représente qu’une partie de la pratique de dépistage en France, et une partie des femmes le font en dehors des recommandations.

Évolution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein, par âge – Période 2005-2021

Des disparités régionales constatées et une très faible participation en Ile-de-France et dans le Sud-Est

La participation de la période 2020-2021 varie de 21,4 % en Guyane à 53,6 % dans le Centre-Val de Loire. On observe le même gradient géographique que pour les périodes précédentes, avec les niveaux de participation les plus élevés allant de la Bretagne à la région Rhône-Alpes, et une participation très faible en Ile-de-France -36,7%) et dans le Sud-Est (36,1% en PACA).

En 2021, la participation par département varie de 29,2 % en Guyane à 65,7 % en Savoie. Pour la période 2020-2021, elle varie de 21,4 % en Guyane à 58,0 % en Côte d’Or et en Indre-et-Loire.

Diminuer les facteurs de risque grâce à nos dispositifs de prévention

Plusieurs dispositifs accessibles à tous ont été mis en place par Santé publique France. Comprendre les enjeux de santé, réduire les risques, modifier ses comportements… retrouvez toutes les informations ainsi que les outils dans nos dossiers et nos sites internet dédiés concernant :

le tabagisme, notamment via le site tabac-info-service.frla consommation d’alcool, notamment via le site alcool-info-service.frla sédentarité et l’obésité, notamment via le site mangerbouger.fr

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